• On repasse par Phnom Penh pour récupérer nos passeports avec les visas indiens et on monte dans le bus pour Siem Reap voir les fameux temples d'Angkor.

    Le site est gigantesque et les ruines s'étendent sur 400 km2. Bien sur on ne peut pas tout voir et encore une fois, on loue des vélos pour visiter les temples les plus proches. La route est plate, on peut s'arrêter comme on veut et en plus c'est bien moins cher qu'un tuk-tuk.

     Siem Reap

     

    Le premier jour, nous faisons le "petit tour" de 15 km. On peut voir les trois principaux temples dont le plus connu: Angkor Wat. C'est très impressionnant, mais après avoir vu plein d'images, nous pensions que c'était beaucoup plus imposant. Ceci-dit, il a quand même fallu environ 300000 ouvriers et 6000 éléphants pour achever la construction en 37 ans!

    Partout, on trouve des fresques de batailles, des apsaras et autres gravures et sculptures sur les murs.

     Siem Reap

    Siem Reap

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    Siem Reap

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    Siem Reap

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     Same-same but different!

     

    On en profite aussi pour contrôler la protection foudre ( n'est ce pas Olivier!).

     Siem Reap

    Ca penche...

     

    Nous continuons quelques kilomètres plus loin jusqu'à un vieux rêve: une arche de plus de 20 mètres de haut surmontée de cette mystérieuse tête à 4 visages.

     Siem Reap

     

    Nous arrivons ensuite à Angkor Thom, la ville royale qui comptait jusqu'à 100000 habitants.

     Voici le Bayon, un temple qui possède 37 tours, 54 initialement. Chacune d'entre-elle est ornée de la même tête aux 4 visages.

     Siem Reap

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    Puis, sur le chemin, nous croisons d'autres temples ici et là:

    Siem Reap

    Siem Reap

    Siem Reap

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    Nous finissons la journée à Ta Phrom, un lieu assez magique puisque la jungle reprend sa place au détriment des ruines. Des arbres immenses se sont élevés au milieu des vieilles pierres, bousculant les murs et faisant aparaître leurs racines, ce qui crée une atmosphère bien particulière. On s'imagine donc comment ça devait être au moment de la découverte des temples.

     Siem Reap

    Siem Reap

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    Le 2ème jour, on reprend les vélos pour 24 km, c'est la grande boucle... Nous repassons devant les temples vus la veille avant de continuer plus loin.

    Preah Khan: une ville disparue de 50ha entourée de douves.

    Siem Reap

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    Ici, Neak Pean que nous visitons en même temps que des japonnais excités et franchement pas discrets.

    Siem Reap

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    Ta Som, avec sa porte emprisonnée dans les racines d'un énorme banian.

    Siem Reap

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    Il fait encore très chaud, nous trouvons un peu d'ombre et de vent sur les hauteurs de Pre Rup pour finir.

     Siem Reap

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    Le lendemain matin, nous nous levons à 5h, bien décidés à voir le levé de soleil sur Angkor Wat. A peine réveillés, nous pédalons 8km dans le noir et sous la bruine. Manque de chance, le ciel est très couvert et quelques minutes après notre arrivée, il pleut très fort. Tant pis!

     Siem Reap

    Siem Reap

    Siem Reap

     

    Nous sommes sans cesse harcelés par les vendeurs de souvenirs ou de nourriture et qui n'hésitent pas à nous courir après,"you want to buy something?""cold water, sir","pineapple, mango, lady?"... Les prix sont plutôt élevés pour manger sur le site et chaque resto possède des cartes avec des prix différents en fonction des clients. On continue donc à négocier fermement. On est aussi étonné de voir à quel point les enfants qui vendent des petits souvenirs parlent bien anglais et sont aussi coriaces que leurs parents!

     

    Après 3 jours, nous quittons Siem Reap et le Cambodge direction Ho Chi Minh ville, au Vietnam.


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  • Une fois notre visa vietnamien établi, on part directement à Sihanoukville au sud pour rejoindre Papa et Virginie. 

    Ici, c'est la côte d'Azur cambodgienne! D'un côté, il y a la ville khmère, de l'autre les plages, le flot de touristes et tout ce qui va avec: bars, restos, guesthouses, tour-operateurs... Dont la majorité est tenue par des expatriés. On se s'attendait pas à une telle ambiance, en plus la zone est en pleine expansion. Nous faisons abstraction de tout cela, le plus important étant de passer du temps avec Papa et Virginie, après presque un an de voyage.

     

    Un p'tit coup de pêche: 

    Ouais! On en a eu un!

     

     Nous restons 2 jours dans la ville, le temps de pêcher à la rivière et de boire des pastis, puis nous partons tous ensemble sur Koh Rong, l'île en face (quelques saisons de Koh Lanta ont été tournés là-bas!).

     

    Après 2 heures de bâteau sur une mer bien agitée, on arrive sur l'île.

    Le tourisme est tout récent sur Koh Rong et ça construit dans tous les sens. Sur 100 mètres, on ne voit que des bars, hôtels et bungalows. Ailleurs, la nature est encore préservée, mais pour combien de temps?

    Il n'y a pas de véhicules et le seul moyen pour se déplacer est la marche à pied ou le bâteau. On enfile donc nos chaussures pour rejoindre Long Beach, et oui, même Papa (... mais que l'aller).

      

     

     Le lendemain, on part pour une journée de pêche sur le bateau du capitaine Seham. Bien sûr, tout le monde prend du poisson, sauf moi!

    On pêche une bonne partie de la journée et on finit par se baigner près d'une plage au sable blanc et des cocotiers. C'était une belle journée et le soir venu, nous mangeons même les poissons grillés au barbecue. 

     

    Nous passons deux jours bien chargés loin de la fièvre de Sihanoukville, mais il est déjà temps de rentrer.

    Nous profitons d'une dernière soirée ensemble "chez Paou" autour d'un repas vraiment excellent avant de nous quitter.

    Merci encore à vous pour tout ce que nous avons fait et les bons plats (ainsi que le pastis et le saucisson!). Nous avons vraiment été contents de vous voir. A dans 6 mois!


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  • Cette fois, pas d'embrouille avec le bus: nous arrivons à Phnom Penh en 8 heures.

    Nous choisissons une guesthouse au bord du lac Kak, mais pas de chance, il est à sec!

    Nous profitons d'être dans la capitale cambodgienne pour faire nos visas du Vietnam et de l'Inde. Ce sont les seuls visas qu'on nous demande d'avoir avant d'arriver sur le territoire dans notre voyage. Heureusement pour nous car cela nous ralentis.

    La ville est très grande et ça grouille de partout: marchés, vendeurs ambulants... et tuk-tuks féroces. Combien de fois avons-nous entendu "tuk-tuk sir?" ou "where are you going?" en 1 journée? Sûrement une centaine!

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

     

    Nous nous plongeons dans l'histoire du pays en visitant le musée du crime génocidaire ainsi que le camp d'extermination de Choeung Ek.

    D'avril 1975 jusqu'au début de l'année 1979, les Khmers rouges prennent le pouvoir au Cambodge. Leur doctrine communiste prône le pouvoir par la terre. C'est ainsi qu'en quelques semaines, tous les habitants des villes furent dispersés dans les campagnes pour le travail agricole. Les hôpitaux, les écoles et les lieux de culte furent fermés.

     

    Le musée est plus connu sous le nom de S-21. Au départ, ce lieu était un lycée, mais une fois l'éducation interdite, il devint une prison. Près de 15000 personnes (hommes, femmes et enfants) y entrèrent et furent torturées avant d'être envoyées à Choeung Ek.

    Les prisonniers étaient des opposants du régime des Khmers rouges, pour n'importe quelle raison, valable ou non.

    Le site a été transformé en mémorial et est bien conservé. C'est d'ailleurs assez troublant.

    Un bâtiment servait principalement aux interrogatoires (tortures), les autres de prisons avec des cellules en bois et en briques (2m x 0.8m) ou en cellules collectives dans les salles de classe.

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

    Phnom Penh

     

    Aujourd'hui, on peut encore voir le bâtiment des tortures ainsi qu'un bâtiment de cellules. Les deux autres bâtiments servent pour les expositions. On y retrouve notamment les photos des victimes. Chaque personne était photographiée à son arrivée au S-21. Leurs regards en disent long sur les évènements. Certains avaient de la haine, d'autres de la peur ou de la pitié. D'autres paraissaient déjà mortes et quelques uns souriaient...

    Phnom Penh

     

    Puis, les personnes qui survivaient aux tortures étaient envoyées à Choeung Ek, à quelques kilomètres en dehors de Phnom Penh. C'est ici qu'elles étaient tuées et enterrées dans des fosses communes.

    On y envoyait des familles entières pour éviter des actes de vengeance par la suite et parce que "pour éliminer la mauvaise herbe, il faut arracher les racines".

    Phnom Penh

    Phnom Penh

     

    Les charniers ont été mis à jour, permettant de retrouver environ 9000 personnes, soit la moitié des victimes estimées sur ce site. Le reste des morts est encore sous terre. Mais avec la pluie et les pas des visiteurs, des ossements et des morceaux de vêtements font surface. Ça fait bizarre de se dire que l'on marche sur des charniers.

    Un mémorial en forme de stupa a été érigé à Choeung Ek avec les ossements des victimes.

    Phnom Penh

    Phnom Penh

     

    En 4 ans, le Cambodge aura perdu 3 millions d'habitants, soit une personne sur quatre! Personne n'a été épargné durant ce génocide mais aujourd'hui le peuple a pardonné aux Khmers rouges et tout le monde vit ensemble (sauf les hauts dirigeants emprisonnés à vie).

    Cela peut paraître étrange mais entre la mort de sa famille ou l'enrolement chez les Kmers rouges pour protéger les siens, quel choix aurions-nous fait?


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  • L'arrivée au Cambodge

    Après avoir passé une frontière plus que désertique, le minibus nous dépose à Stung Streng où un autre bus est censé nous emmener jusqu'à Banlung. Après 2 heures d'attente, un bus arrive mais il ne veut pas nous prendre prétextant que ce n'est pas sa compagnie qui nous a vendu le ticket. Un autre bus passera une heure plus tard...

    Lorsqu'il arrive, le "contrôleur" nous dit également que ce n'est pas la bonne compagnie et que si l'on veut monter dans son bus, il faut payer le trajet: 5$. Nous sommes coincés ici, entre l'envie de monter dans le bus (c'est le dernier de la journée) et énervés de devoir payer encore, alors que nous avions acheté nos billets au Laos. Les autres voyageurs déboursent les 5$, tandis que nous montons sans payer, "I'll pay you in the bus, ok?!!". 

    L'autocar est bondé et nous passons plus des 3/4 du trajet assis sur des pneus dans l'allée centrale. Au bout d'un moment, des places se libèrent et nous nous asseyons. Le "contrôleur" revient nous voir pour qu'on le paye. On lui dit que non car on a acheté notre ticket au Laos et que de toute manière, on a pas d'argent (et c'est vrai!). Il retourne voir son collègue pour lui baraguiner quelque chose puis retourne nous voir: "ok, free for you!". Ouf!


    Après une grosse journée de voyage, nous arrivons à Banlung, dans la province du Ratanakiri (nord-est), une région très pauvre. La ville n'a pas de charme particulier mais les alentours paraissent intéressants, surtout le parc national de Virachey. Mais c'est trop cher pour nous et en plus je chope une espèce de gastro qui me cloue au lit toute une journée.

    L'arrivée au Cambodge

    L'arrivée au Cambodge

     

    Pendant que je me vide, Charlotte part visiter le lac de Yeak Laom, dans un ancien cratère de météorite, avec deux autres françaises. On dirait un peu un lac de chez nous mais avec plein de bambous et des Cambodgiens qui se baignent en gilet de sauvetage.

    L'arrivée au Cambodge

    L'arrivée au Cambodge

    L'arrivée au Cambodge

    L'arrivée au Cambodge

     

    Puis on continue notre route car l'emploi du temps est chargé avant de rejoindre la famille.


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