• Le côté suisse de l'Argentine

    Nous retrouvons la ruta 40 le long de la cordillère des Andes, entre Esquel et Bariloche. Cette fois-ci, nous sommes loin de la zone désertique de la vallée Calchaquie. Nous admirons le paysage parsemé de montagnes enneigées, de lacs et de forêts de pins et de cyprès.

    Le côté suisse de l'Argentine

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    Le côté suisse de l'Argentine

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    Grâce au réseau HelpX sur internet, nous entrons en contact avec Rosa, une américaine vivant à El Bolsòn, qui recherche un peu d'aide dans sa "ferme".

    Nous nous rendons dans cette ville à l'ambiance tranquille et dans un cadre magnifique. Ici, nous avons l'impression que tous les hippies d'Argentine se sont donnés rendez-vous et nous en croisons énormément.

    Nous nous rendons donc chez cette personne pour travailler chez elle durant 2 semaines en échange d'un toit. Elle vit avec ses 2 enfants et son ami dans une cabane, avec très peu de moyens, à côté de la ruine de sa maison, brûlée en 2008. 

    Cela nous surprend beaucoup qu'ils puissent vivre ainsi, surtout avec 2 enfants mais nous décidons de rester afin de les aider car ils semblent en avoir besoin.

    Nous dormons nous aussi dans un cabanon, pire que celui de Champvert et à l'odeur semblable à l'habitation de Maghalès (pour ceux qui connaissent!). Nous nous chauffons au bois et enfumons la pièce lorsqu'on allume le feu ou pour ajouter une bûche... Pour faire court, c'est plutôt sale et pas vraiment vivable.

    Le côté suisse de l'Argentine

    Notre cabane

    Pendant 2 jours, nous aidons Rosa dans son terrain: on coupe du bois, bèche le jardin. Mais le contact avec elle n'est pas génial. Elle est assez distante et elle ne travaille pas beaucoup, taillant un arbre pendant 5 minutes puis s'arrête pendant 15 minutes et repart faire autre chose. Nous avons l'impression que notre présence la dérange et nous sommes un peu déçus d'aider des gens qui, finalement, se laissent vivre. Bien sûr, nous ne connaissons pas tout ce qu'ils ont pu endurer, et nous n'avons pas à les juger. La situation était assez bizarre et nous décidons 3 jours plus tard de poursuivre notre chemin pour rejoindre le Chili.

    La route continue et 'que le vaya bien!!'.


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  • Commentaires

    1
    Dume et Cie
    Dimanche 12 Août 2012 à 09:27

    Bon courage pour la suite !

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