• Après la pluie, le beau temps: nous partons pour Lifou, notre dernière étape en Nouvelle Calédonie pour une semaine. Lifou, ou Dréhu en langue locale, est la plus grande des Iles Loyauté... et même plus grande que Tahiti ou la Martinique.Pas de temps à perdre, nous partons en avion, à seulement 35 minutes de vol depuis Nouméa.

    Drehu


    Nous passons 4 jours au nord-ouest de l'île, à Xepenehe, dans la baie de Santal. D'ici, nous rejoignons facilement à pied la chapelle de Notre Dame de Lourdes où nous avons vue sur les baies de Santal et de Jinek.

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    C'est d'ailleurs dans cette dernière que nous profitons de l'aquarium naturel. Nous descendons quelques marches depuis un petit ponton puis partons explorer les fonds marins:poissons et coraux en grand nombre dans une eau peu profonde et très claire... jusqu'à ce qu'un homme voit un requin! Du coup nous n'avions plus trop envie d'y aller!

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    Nous y retournons le lendemain et... c'est noir de monde! En effet, un bateau de croisière australien vient faire escale pour la journée à Lifou. Nous perdons notre tranquilité avec ces personnes peu respectueuses de la baie (beaucoup montent sur les patates de coraux) et des coutumes locales (ça se promène en maillot de bain dans les villages et sur la route). Mais c'est grâce à ces navires que l'île vit. Cela ramène beaucoup d'argent aux gens du coin qui tiennent des stands de nourriture ou proposent des tours de Lifou en minibus pour des prix assez élevés.

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    Puis petit tour dans la grotte derrière l'église d'Easo.

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    Nous montons au nord de Lifou jusqu'à Jokin (prononcé Doking). C'est un village réputé pour ses falaises surplombant l'océan à une quarantaine de mètres de hauteur. Malgré avoir demandé l'autorisation à diffèrentes personnes pour descendre en bas des falaises, nous nous faisons caillasser. Une pratique qui devient assez courante en Nouvelle Calédonie mais à laquelle nous n'avions pas encore eu droit. Heureusement, les pierres sont parties dans l'eau, plus de peur que de mal!

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    Avant notre dernière soirée à Xepenehe, nous allons nous baigner dans la baie de Santal où de nombreuses tortues s'y trouvent. Nous partons à leur recherche avec le masque et le tuba. Ce n'est pas moins de six tortues que nous croisons! Elles sont assez grosses et se laissent facilement approcher. Nous pouvons les suivre tout en appréciant leur façon de nager: on les croirait en train de voler!

    Nous finissons notre périple sur Lifou plus au sud, à Luengöni. C'est la plus belle plage de l'île: sable blanc, cocotiers, eau turquoises et tortues. Nous y passons de longs moments.

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    Rémi, le propriétaire du camping, est allé à la chasse aux crabes des cocotiers. Ce sont des crabes de terre qui se nourrissent...de cocos! Il en a attrapé 2 et nous en offre un. Nous le faisons cuire à l'eau bouillante et ne mangeons que les pattes et les pinces. Le reste du corps peut ne pas être comestible si le crabe a mangé des faux manguiers. La chair devient alors toxique et nous risquons de tomber malade.

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    Nous nous rendons à Mu, 7 kms au sud de Luengöni où malgré la beauté des baies, le site est rempli d'ordures rejetées par la mer. Nous observons les tortues (encore!) dans la baie de Wadra.

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    Puis le soir, pour notre dernière nuit en tente, nous mangeons un bougna, plat traditionnel kanak. Des tubercules (patate douce, taro, igname), du poulet et un bouillon à la noix de coco, le tout enveloppé et cuit dans des feuilles de bananier: un délice!

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    surprise!


    Puis vient l'heure de laver et ranger la tente avant de la renvoyer en France. Le camping, c'est fini! Dans 2 jours nous partons pour l'Asie du Sud-Est, heureux de découvrir ce continent, mais un peu triste de quitter la Nouvelle Calédonie. Nous en garderons un souvenir impérissable. Le stop nous a permis de faire de belles rencontres et d'avoir toujours un point de vue différent sur le pays grâce à nos différents chauffeurs. Grand merci à tous ceux qui ont pris le temps de nous balader et de partager leurs histoires. Nous n'oublierons pas la gentillesse des gens, la façon de vivre des kanaks, toujours proches de la nature et de leurs coutumes, même si l'alcool reste un véritable problème. Les paysages sont magnifiques: montagnes, plages, forêts, rivières, cascades, fonds sous-marins...et la vie y est douce. "C'est ça ké bon!!" Tata Kanaky!

     

    Désolé, notre blog prends du retard, on a attrape un virus sur notre carte SD dans un cyber-café de Bangkok... On essaye de régler le probleme pour récupérer de belles photos!


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  • Après Noël à l'Ile des Pins, nous comptons passer le réveillon du 31 décembre à Lifou.

    Mais une dépression tropicale est en train de se former au nord des côtes calédoniennes et pourrait bien gâcher nos plans.

    En effet, la dépression devient le cyclone Freda et par sécurité, notre bâteau est annulé. Nous devons rester sur la Grande Terre le temps que le cyclone passe.

    C'est ainsi que nous appellons Julie et Jérôme, un couple de lyonnais rencontré sur l'Ile des Pins. Nous décidons de passer le réveillon ensemble...et encore mieux, ils nous proposent de partir à Bourail dans la Baie des Tortues car c'est la saison des pontes. Et puis un peu de camping en attendant le cyclone, c'est sympa!

     

    Nous nous installons sur la plage de Poé, le temps de profiter du dernier coucher de soleil de l'année 2012.

    Bonne Année!

     

    Après un bon repas, nous prenons la direction de la Baie des Tortues à quelques kilomètres de là.

    A peine arrivés, nous tombons sur une énorme tortue à grosse tête en pleine ponte! Magique!

    Bonne Année!

    Bonne Année!

    Bonne Année!

    Nous restons à l'observer jusqu'à ce qu'elle reparte à la mer... 10 minutes avant minuit! Le temps de rentrer au camping pour se souhaiter BONNE ANNEE!!!

     

    On en profite aussi pour vous souhaiter une bonne année, avec plein de bonnes choses!

    Et on remercie Jérôme et Julie d'avoir eu pitié de nous pendant l'arrivée de Freda en nous ouvrant les portes de chez eux! Merci et on vous attends sur Lyon pour l'apéro!


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  • Pour Noël, direction l'Ile des Pins, au sud de la Grande Terre. 2h30 de bâteau (et un bon mal de mer pour Charlotte) sont nécessaires pour rallier Nouméa à une des îles les plus belles du monde.

    A l'arrivée dans la baie de Kuto, nous sommes déjà sous le charme: baies aux eaux turquoises, pins colonnaires, plages de sable blanc, pic N'Ga...

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    crepes et chateaux avec Marina

     

    Nous nous installons pour une petite semaine au camping de Loulou et Lélène.

    L'Ile des Pins

     

    Nous sommes accueillis comme des membres de la famille et nous fêtons Noël, non pas avec un paquet de pâtes chinoises, mais avec un vrai festin entre campeurs et la grande famille du camping.

    L'après-midi du 24 décembre, nous mettons la main à la pâte: dressage de la table et préparation des plats.

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    Nous cuisinons des langoustes pêchées la nuit dernière par Loulou et son fils Kévin, coupons les légumes pour la salade tahitienne, cuisons poulet, riz, courge... sur le feu de bois et les brochettes de cerf au barbecue.

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    Nous passons une agréable journée et un bon réveillon, de quoi oublier un temps l'éloignement familial pendant les fêtes de fin d'année.

     

    Puis direction la baie d'Oro et sa piscine naturelle où l'on peut admirer de nombreux poissons et bénitiers multicolores avec notre masque et tuba.

    L'Ile des Pins

    Nous regrettons de ne pas avoir d'appareil photo étanche pour photographier les différents poissons aux couleurs vives.

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

     

    Le soir, nous rejoignons la baie d'Upi le temps d'une balade.

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

     

    Evidemment, nous continuons à "claquer du pouce" pour nous déplacer sur l'île. Nous croisons souvent les mêmes voitures et sur l'île tout le monde est cousin!

    Nous avons eu la chance d'aller à Oro avec une famille venue en voilier à l'île des Pins depuis Nouméa. Et lorsque nous repartons du village de Vao pour se rendre au camping, ce sont encore eux qui nous ramène. C'est ainsi que nous avons droit à une belle surprise: ils nous proposent de passer une journée sur leur voilier pour visiter les ilôts Nokanhui.

    Nous acceptons avec joie et le lendemain matin, nous partons en mer avec Sébastien, Céline ainsi que Chloé et Salomé leur deux petites filles.

    Jonathan aide Sébastien et découvre le monde de la voile pendant que je joue avec Chloé (3 ans).

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    Arrivés à proximité des ilôts, nous ne pouvons pas avancer plus loin car il n'y a pas assez de fond pour le voilier. Nous rebroussons chemin à quelques centaines de mètres de notre but et partons pour l'îlot Brosse où nous passerons l'après-midi.

    L'Ile des Pins

    l'ilôt Nokanhui

    L'Ile des Pins

    l'îlot Brosse

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

     

    Nous rentrerons le soir au camping, ravis de cette journée, et sans avoir eu le mal de mer!

    L'Ile des Pins

    Merci encore à vous pour ce moment, c'était un beau cadeau de Noël!

     

    Le pic N'Ga domine l'île avec son sommet à 262m. Nous y montons un après-midi nuageux, quand la chaleur est supportable. Malgré cela, nous transpirons énormément pour gravir la côte bien pentue jusqu'au sommet. Nous avons vue sur toute l'île.

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    Pour redescendre, nous longeons les crêtes des collines avoisinantes jusqu'au pic Meunier. Notre randonnée s'achève aux vestiges du bagne dont le château d'eau est bien conservé.

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

     

    Notre dernière journée sera consacrée à la baie de Saint Maurice. Le site est splendide. Un monument commémore l'arrivée du catholiscisme sur l'île. Il est entouré de nombreux totems en bois. Ces derniers représentent des visages aux expressions amusantes.

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

     

    Le village de Vao:

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    L'Ile des Pins

    Puis, comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous quittons l'Ile des Pins... tout en gardant en mémoire la gentillesse des habitants et l'accueil incroyable de toute la famille de Loulou et Lélène.


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  • Deux côtes, deux ambiances!

    Après avoir attendu plus d'une heure à Ouégoa, nous repartons à l'arrière d'un pick-up en direction de Pouébo.

    La côte est

     

    Nous passons le col d'Amos où nous profitons de la vue sur le lagon et les montagnes.

    La côte est

    La côte est

     

    Nous quittons les plaines et le climat sec de l'ouest pour une végétation luxuriante et une ambiance beaucoup plus tropicale à l'est.

    La côte est

    La côte est

     

    La route longe la côte où poussent bananes, papayes, cocos, létchis, mangues...

    Ici la population est en grande majorité kanak et les tribus s'égrainent au fil de la côte.

     

    Nous passons quelques jours à Pouébo, où nous vivons "à la Koh Lanta": pêche, ramassage de bois pour le feu, cueillette de cocos et de citrons.

    La côte est

    La côte est

    l'appat...

     

    La côte est

    et la prise!

     

    A quelques mètres du camping, nous allons nous baigner dans la cascade de Colnett.

    La côte est

     

    Après trois nuits à Ouanebatch, nous reprenons la route pour Hienghène. Malgré les nids de poule sur la route, les paysages continuent de nous emerveiller.

    Un arrêt à la cascade de Tao, où après 30 minutes de marche, nous atteignons les chutes. Le site est incroyable, nous nous baignons dans les bassins naturels.

    La côte est

    La côte est

    La côte est

     

    Plus loin, nous prenons le bac de la Ouaïème, le dernier du territoire. Ouvert jour et nuit, il survit au progrès et aux vélleités de le remplacer par un pont.

    La côte est

    La côte est

     

    Nous arrivons à Hienghène, village très connu en Nouvelle Calédonie pour ses formations rocheuses:

    La côte est

    La poule couveuse

     

    La côte est

    Le sphinx (avec un peu d'imagination)

     

    La côte est

    Les rochers noirs de Lindarélique

     

    3ème étape: Poidimié, chef-lieu et ville principale de la côte est.

    Nous en profitons pour faire une matinée kayac, direction l'ilôt en face du camping.

    La côte est

    La côte est

    La côte est

    La côte est

     

    Malgré l'histoire tendue entre locaux et "colonisateurs" ainsi que les rumeurs de danger y découlant, nous partons pour Canala, considéré comme un gros bastion indépendentiste kanak. Nous dormirons une nuit au camping des cascades après avoir passé la fin d'après-midi avec des enfants de la tribu d'à côté et mangé du gâteau fait par une association de mamans qui fêtaient les vacances de Noël.

    La côte est

    La côte est

     

     

    Le lendemain, nous repartons pour Nouméa. Pour cela, nous empruntons la "route à horaires" entre Canala et Thio.

    La côte est

    Sur une portion de 13 kms, la route (ou plutôt le chemin), à flanc de montagne, est trop étroite et sinueuse pour passer à 2 voitures. Selon l'horaire, les voitures peuvent passer dans un sens ou dans un autre. Mais à la tombée de la nuit, la route est ouverte dans les 2 sens!

    Nous arrivons à 10h20 au départ de cette route. C'est la bonne horaire pour passer mais il n'y a pas de voitures! Nous commençons l'ascension à pied, tout en sachant qu'il faudra attendre midi pour espérer trouver une voiture qui va à Thio!

    La côte est

    Après une heure de marche, nous sommes pris en stop par un homme qui n'a pas respecté l'horaire... Tant mieux car la chaleur commence à être éprouvante.

     

    Nous retournons sur Nouméa, un peu triste de finir le tour de la Grande Terre.

    Mais demain nous repartons pour l'île des Pins!


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  • Après un jour et demi passé à Nouméa, nous quittons la ville, bien décidés à faire le tour de la Grande Terre en stop.

    Notre première étape: Boulouparis et la plage de Bouraké.

    La côte ouest

    Après avoir été gentillement déposés au péage, nous commençons vraiment à "faire du pouce", comme on dit ici!

    Au bout d'un quart d'heure, nous partons avec Martine, une tahitienne qui habite Boulouparis... et encore mieux, à Bouraké.

    Pendant les 75 kms (1h de route), nous questionnons notre conductrice sur la vie ici. Nous sommes heureux de ne plus avoir la "barrière de la langue" pour approfondir nos discussions.

    En route, nous nous arrêtons pour acheter des letchis sur un petit stand au bord de la route. Martine nous en offre un pochon. Ils sont délicieux: juteux et sucrés. Rien à voir avec ceux de chez nous.

    Arrivés à Bouraké, nous sommes invités à manger avec elle et Jean-Paul, son mari. Nous passons un agréable moment, en toute simplicité.

    Puis nous sommes réinvités le lendemain midi à venir manger des crabes mous, c'est-à-dire des crabes qui sont en train de muer. De plus, Jean-Paul doit se rendre à Thio (sur la côte est, à l'opposé de Boulouparis) pour son travail le lendemain matin et nous propose de venir avec lui pour nous montrer les paysages, les mines de nickel... Nous acceptons avec joie.

    C'est ainsi, qu'après une nuit très ventée, nous partons vers Thio.

    Jean-Paul est caldoche, c'est-à-dire une personne blanche dont la famille est implantée en Nouvelle Calédonie depuis plusieurs générations. Il descend des premiers bagnards kabyles ammenés ici au cours du 19ème siècle.

    Tout au long de la route, il nous montre les traces des colons, nous explique comment le nickel fait vivre le pays et passons à côté du lieu où il est tombé dans le coma pendant 15 jours à l'âge de 3 ans!

    La côte ouest

    des mines de nickel

     

    La côte ouest

    le nickel, c'est ce qui est vert

     

    La côte ouest

    Nous sommes très contents d'être promenés ainsi et à la fin de la matinée nous rentrons pour le repas. Nous sommes reçus comme des rois et mangeons pour la première fois ces fameux crabes mous. Ils ont été cuisinés par Martine avec de l'huile, de l'ail et du persil: simple mais sensationnel. Nous les mangeons entiers, sans les décortiquer... et cerise sur le gateau, nous avons droit à un plateau de fromage.

    Nous avons vraiment été touchés par la gentillesse et la bonne humeur de ce couple et sommes déçus de n'avoir pas pris une photo à leur côté et du fameux plat de crabes!

     

    Le lendemain, nous reprenons la route pour nous rendre à Bourail, à la plage de Poé. Ici, le stop fonctionne plutôt bien et en fin de matinée, nous y sommes.

    Nous sommes pris pas différents conducteurs, toujours contents d'échanger, d'apprendre sur la Nouvelle Calédonie avec un point de vue toujours différent.

    Nous restons à Poé 2 nuits, où la plage est magnifique mais la pluie féroce.

    La côte ouest

    C'est à quelques kilomètres de là que nous nous rendons sur le site de la Roche Percée où l'on peut observer le fameux rocher du "bonhomme".

    La côte ouest

     

    La personne qui nous a pris en stop nous montre comment rejoindre la baie des tortues par un tunnel tabou, c'est-à-dire un site lié aux croyances mélanésiennes où l'accès est interdit sans autorisation. Nous pouvons l'emprunter à condition de jeter une pièce à la mer au bout. C'est un geste qui fait le lien entre les pièces d'argent d'aujourd'hui et les coquillages servant de monnaie dans des temps plus anciens.

     

    La côte ouest

     

    Notre troisième étape nous conduit à Voh où pas moins de 4 voitures nous sont nécessaires pour parcourir 140 kms.

    90 % des gens d'ici possèdent un 4x4 et roulent très vite: record du jour établi à 160 km/h!

    Les pluies des jours précédents ont innondés une portion de la route avant Koné. En 4x4, ça passe mais là nous sommes avec Anita, dans une ford escort... Finalement, en suivant une file de pick-ups, nous parvenons à passer sans faire rentrer d'eau dans la voiture!

    Plus nous montons au nord et plus nous rencontrons les Kanaks, habitants majoritaires du nord et de l'est.

     

    Le village de Voh est connu par son "coeur" photographié par Yann Arthus Bertrand.

    La côte ouest

    le village de Voh

    Entre deux averses, nous montons au point de vue pour prendre nous aussi une photo... Mais impossible de le trouver! La végétation a-t-elle bien repoussée depuis le fameux cliché pour que nous ne puissions pas le repérer?

    Finalement nous apprendrons qu'il fallait monter sur la montagne encore au-dessus du point de vue... mais aujourd'hui, elle était sous les nuages!

    La côte ouest

     

    Nous continuons notre route jusqu'à Koumac, ultime étape avant le "Grand Nord": Poingam.

    Nous nous lançons un peu hésitant vers cette destination car les véhicules se font rares dans cette direction et que la route devient piste. Mais la chance nous sourit encore et nous passons la plus grande partie du trajet à l'arrière d'une camionnette remplie de provisions!

    La côte ouest

    La côte ouest

     

    Nous arrivons à Poingam sous une chaleur intense et découvrons un cadre magnifique. Nous y restons deux jours sous le soleil (enfin!). Au programme: baignade, promenade, pêche et noix de coco!

    La côte ouest

    La côte ouest

    La côte ouest

    à gauche

     

    La côte ouest

    à droite

     

    La côte ouest

    La côte ouest

    La côte ouest

    chevaux sauvages

     

     La côte ouest

    La côte ouest


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